Farès Souhaid : « L’identité libanaise est complexe, plurielle »
Publié le 25 janvier 2016
Le politicien Farès Souhaid répond aux questions de Robin, du lycée Philippe de Girard à Avignon, sur l’identité libanaise.
Economie, histoire et politique
« J’ai été élève du lycée franco-libanais et j’ai étudié nos ancêtres les gaulois », raconte le politicien libanais Farès Souhaid, coordinateur de l’alliance du 14 mars. Chrétien maronite, il défend une identité libanaise plurielle et harmonieuse. « Une mixture qui est source de richesse, et non pas toujours source de violence », explique-t-il aux globre-reporters.
Farès Souhaid
Sources sonores
Comment pourrait-on définir l’identité libanaise ? Le fait que la construction du Liban repose sur une pluralité de communautés religieuses ne rend-il pas difficile la construction d’une identité nationale ?
L’influence des anciens pays colonisateurs (par exemple la France, qui a colonisé ce pays jusqu’en 1943) est-elle encore très présente ? Empêche-t-elle la constitution d’une identité propre au Liban ?
Par exemple, si on s’intéresse aux spécificités identitaires d’un pays, comme la langue pratiquée, comment expliquer que la langue française occupe un place aussi importante dans la vie courante des Libanais ?
La décision institutionnelle de pacifier les relations entre les différentes communautés religieuses, grâce au pacte national libanais de 1943, s’est-elle concrétisée dans la vie des Libanais ? Ou au contraire les communautés religieuses continuent-elles de s’opposer violemment ?
La construction d’une identité exigeant la reconnaissance des autres, est-ce que le Liban est perçu comme un pays occupant une place spécifique au sein du Moyen Orient ? Et qu’en est-il à l’échelle internationale ?